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Il Était Une Fois

  • : Dire et Terre
  • : Conte, Ecriture, Sculpture... passionnément.
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Comme l'a dit Françoise Dolto : "Tout est langage".
 Ici c'est mon langage artistique que j'ai envie de partager avec vous.
Mon dire et ma terre. Dire mes mots, mes émois et moi...

Il Y A Des Mois

16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:28
(Morceau choisi au hasard )
 
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:28

 


Hummmm…. Trop bon ! Perchés comme jamais !

Enfermés à double tour,

Se couper de tout et de tous,

Oublier qui l’on est,

Se laisser annihiler par une belle couche de mièvrerie.

Devenir dépendant, obsédé par l’être aimé.

Perfusé 24h sur 24 : drogué !

Remplacer tous les JE par des ON.

Devenir la moitié de quelqu’un. Fusion.

Donc par conséquent n’être plus que la moitié de soi-même!

Perversité d'un doux état anti-libertaire...

amoureux enlacs
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 22:11
Pas de cadeau, pas de banquet, pas de voeu ni de mensonge...
je me terre (et je me tais aussi)
 
masque femmearbre
Petites créations de ces vacances
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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 12:19

 

P3040008.JPG

Je suis encore partie sur le chemin du bout du monde. J’étais encore à bout du monde. Arrivée au bout du chemin du bout du monde, j’ai contemplé comme toujours. L’eau, les flamants, les cygnes… Et toujours ce petit souffle qui m’a dit « c’est chez toi ici ». Toujours cette envie de partager, j’aimerais venir ici avec lui ou avec elle ou encore lui ou bien elle, mais je me rends compte que son chez soi n’est magnifique que pour soi. D’habitude, il me vient toujours quelque chose quand je suis là, un conte, un chant, un poème, un cri, des larmes… Là rien. Rien de rien, même pas une émotion.  Comme si j’étais trop à bout pour éprouver. Juste la contemplation. Je l’avais pressenti, je suis en train de me tarir. Quand j’ai voulu dire un mot à mon loup, j’ai constaté que j’étais aphone : bon, ok faut que je la boucle.

« Tous les mots que vous pourrez dire pourront se retourner contre vous ». Ha bon ? Mais les mots qui sortent de ma bouche sont mes amis, pourquoi ils se retourneraient ? Si je les ai lâchés c’est pour qu’ils partent, pas pour qu’ils se retournent ! Et contre moi en plus ? Aïe, ça fait peur, j’en ai tellement dit que s’ils reviennent tous d’un coup, ils vont m’écrabouiller !

Et puis ça se retourne des mots ? Ca se retourne vraiment ? Comme un habit ? Y a un endroit et un envers à un mot ? C’est quoi l’envers des mots ?

J’en étais là dans mes délires quand tout à coup : PAC ! Oui ça a fait PAC, pas plus spectaculaire que ça : même pas PAF et encore moins BOUM, juste un PAC pitoyable suivi de tremblements de roseaux et de battements d’ailes. J’ai pensé au Léon de Besson et son silencieux qui fait TFUT et l’autre il fait PAC : ho le naze ! Mon absurde réflexion intérieure a laissé place à un chapelet d’insultes, j’ai toujours aimé dire des grossièretés, ça me fait rire, ça m’aère la tête : je sais pas ce qu’il y a derrière tous les mots mais derrière les gros mots y a des ventilateurs… J’adore dire des grossièretés : surtout dans mon dedans (comme ça, ça sort pas, ça fait rire que moi et puis ça peut pas se retourner contre moi au moins! Ca s’appelle de la lâcheté ça Madame. Oui ben, je t’emmerde… Aïe merde, ça commence à sortir !). J’aime bien insulter les chasseurs qui font PAC, ben forcément qu’est ce que tu veux faire d’autre ? Discuter avec les chasseurs ça n’existe pas.

Bon hé ben je sais toujours pas ce que c’est l’envers des mots moi !

Mais si, je le sais : bien sûr ! Evidemment : le silence. Toujours lui… Le silence. Il me poursuit. Je deviens parano, ça fait peur ! Donc silence.

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:03
Bon, fallait la changer cette parka… La fermeture était naze et changer une fermeture de parka : sait pas faire ! Donc cap sur le monde fou des boutikanöel ! Aïe ! Elle avait oublié ! Ou plutôt elle n’y avait pas pensé ! Serait-elle la seule à ne pas faire partie du troupeau ? La seule à ne pas s’être précipitée pour acheter des cadeaux ? Des cadeaux pour quoi ? Pour fêter quoi ? Pour fêter qui ? Le petit Jésus ? Coca Cola ? Merde, elle aurait pas pu attendre un peu pour péter cette fermeture ? Parking complet. Chariot blindé. Gros lourdeau déguisé. Scouts emballeurs de paquets. Aïe ! Qu’est-ce qu’elle fout là ? Elle avait oublié… Trop nulle ! Et puis elle croyait que c’était la crise… Aïe… Elle étouffe. Ca tourne. Aïe ! Elle râle. Maman t’es chiante, t’arrête pas de râler. Je sais mais je suis pas bien. Je sais mais t’es chiante. Oui je suis chiante, ici quand t’es pas comme les autres soit t’es folle soit t’es chiante, ça dépend des jours : aujourd’hui je suis chiante, demain peut-être que je serai folle !
Là pour l’heure, elle préfèrerait être magicienne… Là si elle était magicienne, elle ferait un arrêt sur image : ils s’arrêteraient tous figés dans leur poussage de chariot, emballage de cadeaux, sourire débile de joyeuses fêtes ! Et bam statufiés ! Et là elle, elle leur dirait… STOP ! Profitez de cet arrêt pour vous regarder. Regardez à quoi vous ressemblez… Regardez tout ce que vous êtes en train d’amasser pour vous donner une illusion de bonheur, d’amour ou de chaleur humaine : CONSOMMER, AVOIR, POSSEDER ! Vous voyez pas que vous êtes des moutons ? Des produits ? Où ils vont aller vos objets ? Dans combien de temps aux oubliettes ? Quelques jours ? Quelques heures ? Et votre bouffe ? A quoi vous ressemblerez en baffrant votre dinde, en rotant votre champagne pendant qu’au bas de chez vous un SDF est peut-être en train de crever ! C’est quoi cette société ? Cette société gouvernée par un homme qui lors d’un discours le 18 décembre 2006 a prononcé ces mots-là : "Je veux, si je suis élu Président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."
Mais non elle n’est pas magicienne, elle est juste désabusée et un peu acariâtre… Donc elle va fermer sa gueule, payer cette foutue parka et rentrer chez elle et surtout Y RESTER !
 
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 18:37


J’ai retrouvé ma règle. Ca faisait des années que je l’avais perdue. C’est con une règle mais c'est pratique pour tirer des traits ! Ca tire des traits droits en plus, pas des traits qui ressemblent à des chemins tordus où tu peux te faufiler l’air de rien... Non, des traits bien droits comme des murs. Des murs infranchissables, comme des murs. Y a plus qu’à la poser là et tirer un trait. Ya plus qu’à… C’est simple ! Allez hop !

Mon fils à 15 ans aujourd’hui... Pile le jour où je retrouve ma règle! C’est la fête ce soir ! J’ai envie de lui sourire ! de lui sourire grand... Très grand!

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 13:59

J’aimerais arriver à dire « Je suis », juste ça… Sans rien ajouter.

Mais je ne Suis pas toujours. La plupart du temps, j’ai l’impression de ne pas Etre.

Shakespeare avait raison : là est la question !

N’est-ce pas suffisamment compliqué d’Etre ?

Comment fait-on pour Etre ? Vivre ? J’en meurs d’essayer…

Mais il ne suffit pas de dire je Suis, il faut en plus répondre aux questions «  qui je suis, pourquoi je suis, pour qui ? ».

A ce stade de ma vie, j’oscille entre ces deux réponses: « je n’en sais rien du tout » ou « je ne suis rien ni personne ».

La question la plus embarrassante est sans doute : « pourquoi je suis ? » sous-entendu : qu’est ce que je fais là ? Que dois-je accomplir pour mériter ma place ? Pour prétendre une quelconque reconnaissance… De qui ?

La plupart du temps on confond les questions « qui suis-je » et « que fais-je »…  Comme si pour Etre il fallait obligatoirement Faire ! Et ça n’est pas le tout de Faire, encore faut-il que ce Faire soit utile, utile à quelqu’un, à quelque chose… Sans quoi je ne suis personne.

Mais peut-être que si je me suis incarnée là, ici et maintenant c’est que je Suis. Il faudrait alors avoir la sagesse de s’en contenter. Peut-être…

J’aimerais arriver à dire « Je suis ».

Photo Lib

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:02

Photo lib


Ce matin je me suis étranglée…

Je me suis étranglée. Moi. Toute seule.

Y avait personne d’autre.

Ou alors des mains invisibles. Je sais pas qui.

Ma gorge s’est rétrécie,

Rétrécie et desséchée jusqu’à l’étouffement.

Les mots ont buté là, ne pouvant sortir,

Ils sont retournés là d’où ils venaient…

A la cave.

Dommage, j’aurais bien aimé qu’ils partent ces mots-là.

Mais s’ils étaient sortis je les aurais entendus,

Et ils m’auraient fracassés les tympans !

C’est sûrement ça qu’on appelle silence assourdissant !

Les mots qui ont germés dans le silence sont pour moi

Toujours les pires des pires.

De pire en pire…

Si un jour plane un mystère autour de ma mort,

Faudra se souvenir que c’est le silence qui m’a tuée.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 21:25

… mes mots couchés là sur ce blog n’étaient que du virtuel ?

Mon écriture en serait donc réduite à n’être que virtuelle. Inconsistante.

Pourtant pour moi, mon écriture c'est moi, j'écris comme je respire...

Ainsi donc mes sculptures ne seraient qu’objets ?

Peut-être... Modeler de l'argile pour moi n'est qu'un passe-temps agréable, un mode d'expression certes mais pas vital, contrairement à écrire.

"Mes" contes, ne seraient que des phrases jetées au vent?

C'est possible. Je me pose de plus en plus souvent la question.

L’œuvre d’un artiste, libre expression de l'humain ne serait pas le prolongement de lui-même mais bel et bien une chose ?

Un CD ? Un morceau de plastique gravé.

Une peinture ? Un bout de toile colorée.

Un livre ? Un assemblage de feuilles noircies.

Un film? des images jetées sur un écran blanc.

Eternelle inutilité. Insignifiance.

Qu'est ce que tu fais dans la vie?

Rien.

C'est qui Toi?

Personne.

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 19:55


La vie c’est comme un livre,

Il suffit de tourner les pages.

Il suffit.

Oublie le marque-page,

Sinon tu stagnes.

Tu patines.

Tu tournes la page et hop t’es ailleurs.

Tu changes.

De décor, d’état d’esprit.

C’est bien.

Il suffit de tourner les pages.

Ou de fermer le livre.

C’est au choix.

Et hop !

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