22 août 2013
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21:00
Je me suis couchée sur le vent
Et j'ai attendu
Pas longtemps
J'ai attendu qu'il me prenne dans son tourbillon
Il m'a emmenée loin
Plus loin que le bout de son nez
Et il m'a bercée
Il m'a bercée dans les grands bras du monde
Moi, je n'ai rien dit rien fait
Et j'ai voyagé
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Blablagaïanne
9 décembre 2012
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Je ne l'ai pas encore rencontré mais je le sens tout proche, lui, mon double masculin, mon frère de nature. Je l'ai cherché en Afrique mais c'est peut-être un indien, mon frère de nature... Peut-être... Qu'importe?
Celui avec qui je pourrais communiquer à distance, en enlaçant un arbre, caressant un caillou ou contemplant une fleur.
Je le penserais fort jusqu'à sentir sa présence, tout prêt, tout à coté...
Je crois qu'il m'attend. Il attend que je grandisse encore un peu... Juste assez pour accepter de me fondre jusqu'au bout du sentir... Pour faire corps avec la terre, l'eau, le feu, le vent...
Bientôt.
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Blablagaïanne
13 novembre 2012
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J'aime ceux qui savent accueillir leurs émotions,
J'aime ceux qui ont le courage de leurs larmes.
J'aime leur douceur, leur sensibilité.
J'aime quand ils osent les gestes tendres.
J'aime leur écoute sans jugement...
J'aime leur compagnie toute simple,
Leur présence fraternelle.
N'en déplaisent à toutes celles,
Qui cultivent l'illusion d'un monde équilibré sans eux...
J'aime les hommes.
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Textes poétiques
7 octobre 2012
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Hier encore il y avait un souffle
Léger petit le tien
Ton souffle
Aujourd'hui il n'y a plus rien
Soufflée
Comme une plume imperceptible
Dans le vent chaud du matin
Souffle coupé
Absence
Absence de mot
à hurler
Dans le silence de ta nuit
Absence de mot
a hurler
Dans le vacarme de la vie
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Textes poétiques
11 juillet 2012
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http://africanne.over-blog.com
Je suis venue.
Enfin, je suis venue,
Et tu m’as prise dans ton sein.
Toute entière tu m’as prise.
Et désormais je t’ai en moi.
La terre peut se dérober sous mes pieds,
Le ciel peut s’assombrir,
Le monde peut tourner à l’envers,
Qu’importe ?
Je t’ai en moi, Africa.
A jamais...
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Blablagaïanne
25 mars 2012
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23:07
En plein coeur de la savane africaine,
Il est des oiseaux qui, par centaines
Vivent en paix dans le dense feuillage,
D'un vieil arbre qui connait leur langage.
Personne au village ne vous dira son âge,
Mais de tous les grands-pères, c'est lui le plus sage,
Le monde n'a aucun secret pour lui,
On le dit même habité par les génies.
Arbre à palabres on l'a nommé,
Et nous lui devons tous le respect,
car c'est un arbre sacré...
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Textes poétiques
2 février 2012
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17:38
Merci de prendre 5 mn pour lire, sans haine ni jugement, juste tenter de se mettre à la place des proches qui, bien sûr, n'acceptent pas l'inacceptable.
ICI
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Blablagaïanne
2 février 2012
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17:35
Ho toi ma terre-mère inconnue,
Je ne suis pas née de tes entrailles,
Ton soleil n’a pas bruni ma peau,
Ton souffle chaud n’a pas bercé mon enfance.
Ho toi ma terre-mère inconnue,
Je te ressens dans toutes mes cellules,
Je te porte au plus profond de moi,
Je me sais ton enfant,
Et pourtant…
J’ai peur de nos retrouvailles…
J’ai peur de me perdre.
Toi ma terre-mère inconnue,
Me reconnaîtras-tu ?
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Textes poétiques
27 janvier 2012
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20:04
Il se pelotonna. C’était doux, rond et chaud, c’était juste de ça qu’il avait besoin là…De ce creux là, exactement. Peut-être qu’il avait passé sa vie à chercher cette sensation, cette exacte sensation… Juste ça. Peut-être même qu'il avait perdu sa vie à la chercher… Peut-être. Il ne sait pas, il ne sait rien. Il a juste envie de se laisser aller et goûter l’instant. Ne pas penser à demain, au froid, à la rue, à l’odeur du sang, à son goût amer… non, ne plus penser. Maintenant qu’il avait trouvé l’instant parfait il pouvait mourir, oui tout était bien. Il pouvait...
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Fictions
30 décembre 2011
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21:39
C’était pas trop prévu mais un peu quand même, juste assez pour la prépare de tarte en feu brûlant…
Elles sont arrivées en une, puis deux, puis trois… voilà ça y était les quatre étaient là, ça pouvait commencer !
Elles ont préféré le froid de la table que la robe tachée, surtout une (la trois)…
Elles avaient des lourdesses de vie trop pesantes, surtout une (la une), alors elles ont ri en quatre pliées comme des légères qu’elles sont !
Elles ont ri en pâquerette qui pénètre le plombier de l’épilation. Et puis d'autres plein de choses de rienquefilles aussi... Et puis elles ont pari des hommes dans le chaos qu’on comprend pas, surtout une (encore la trois)!
Après avoir mangé la rose qui riz, elles sont parties avec le Woody (parce que lui on le comprend, surtout la quatre!) dans le vent du Séquoia au fond de la rivière sans eau : c’était fatigablement ressourcifiant et vertiginant de la poutre pour une (la deux) ! Tellement fatigablement que la une est partie pressément dans son caddie !
C’est juste après le thé monamour que le brother de l’enretard est arrivé, dans l’instant du parti de la deux pavue depuis cinq ans ! Il était dans son jour taquineur de machette passeul, alors la quatre est partie dans le bois de son toujours avec le passeul (elle a pris ses fesses aussi pour faire rire la machette-machote) ! En paplus de temps qu’un chant kinkin en langue pacoincée il a transformé la bambouseraie en désert de feuilles! C’est un trofort de la machette, ce lui ! Pendant ce même temps, l’encore trois, avec sa tête rien qu’à elle, essayait de se transformer en ordinateur : heureusement elle a raté ! on a eu très peur !
Hé ben voilà, voilà une journée en petit bonheur de jolidingue ! et même que le petit sang de pouce scié, il compte pas (normal : pouce ça compte pas !)
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Vistoires