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Il Était Une Fois

  • : Dire et Terre
  • : Conte, Ecriture, Sculpture... passionnément.
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Comme l'a dit Françoise Dolto : "Tout est langage".
 Ici c'est mon langage artistique que j'ai envie de partager avec vous.
Mon dire et ma terre. Dire mes mots, mes émois et moi...

Il Y A Des Mois

29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 14:31

Vivant dans le Sud de la France, j’ai été confrontée dès mon plus jeune âge à la culture taurine qui selon moi véhicule des idées et des actes d’une bêtise et d’une barbarie inacceptable. J’ai vécu 20 ans à 20 m d’une arène (qui n’accueille pas des corridas mais des courses taurines et autres jeux bêtifiants souvent prétexte à violence).

Au détour d’un blog, j’ai pris connaissance de l’action qui suit… Faites comme bon vous semble.
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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 12:37
Réflexion personnelle
s’appuyant sur une conférence de Jacques Salomé


Elle est jolie la tendresse, elle est douce et elle fait beaucoup de bien mais je trouve que c’est parfois dur de la saisir, de l’accueillir, de s’abandonner à elle.

La tendresse c’est un peu la petite sœur de l’amour mais elle est timide et fragile, elle a souvent peur, il faut l’apprivoiser.

On a souvent tendance à penser que la tendresse c’est ce qu'il reste de l’amour quand le temps est passé par dessus. On l’évoque, par exemple, en regardant un couple de personnes âgées assis cote à cote sur un banc.

Pour moi la tendresse, c’est l’amour sans le désir sexuel. C’est le regard, le geste qui vient du cœur, gratuit et spontané … Vers toi mon enfant, mon parent, mon ami, mon frère ou mon animal.

Mais dans une société où le toucher est banni, la tendresse est malmenée, elle est censurée. Elle est refoulée et du coup, risque de s'enkyster. C’est cette mère qui n’ose plus se coller contre son fils adolescent au relief changeant… C’est ce père qui va avoir peur de sentir les seins de sa fille contre son buste. Tous ces freins que nous nous mettons par peur d'éveiller un désir engendrent des manques et c’est difficile. C’est difficile aussi parce que la tendresse, nos parents nous l’on rarement apprise. C’est difficile parce qu’elle ne fait partie d’aucun programme scolaire, elle n’aurait pas sa place au coté de Pythagore et Thalès car comme chacun sait Pythagore et Thalès nous sont indispensables dans notre vie quotidienne et affective. A quand la rue de la Tendresse? le square de l’amour ou le boulevard du respect de soi ? (y a celui de la Liberté c’est déjà pas mal) ! 

Je crois, encore une fois, que la tendresse ne s’apprivoise qu’avec des mots. Moi j’ai osé dire : « ça me fait bizarre ma fille de sentir tes seins contre les miens quand je te serre, il va falloir que je m’habitue », « tu sais mon fils, je ne vais plus pouvoir te masser tout nu parce que ça me gêne »… Si ces mots ne peuvent être dits, ils risquent de creuser des fossés d’incompréhension, des manques d’amour qui seront peut-être en fait des manques de tendresse. Parce que oui on a le droit, mon enfant, de se coller l’un contre l’autre dans le lit pour faire un câlin parce que depuis toujours les limites ont été posées, l’interdit de l’inceste a été verbalisé. Parce que moi, mes enfants, j’ai pas envie de vous faire juste un petit bisou en guise de bonne nuit, c’est pour ça qu’on a inventé nos codes de tendresses, nos « bisous-trains » qui nous permettait de quantifier nos besoins de câlin en fonction de la destination énoncée : qu’est-ce qu’on a voyagé ! Et on voyage encore !!!

Moi j’ai manqué de tendresse et j’en manque encore. J’en ai encore pris conscience l’autre jour dans le tramway en voyant une jeune maman tenir son nourrisson contre son sein, j’ai eu envie de lui demander de me le prêter, c’est dire...

J’ai du mal à exprimer mon besoin de tendresse, par peur de quémander, par peur d’être mal comprise ou rejetée. Mais je vais veiller à tenter de l’exprimer au mieux, je vais tenter de soigner mes peurs pour la laisser émerger. Oui je vais tenter… parce que plus que jamais, j’en ai besoin et j’ai envie de la réhabiliter.

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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 14:08


Eclair. Un éclair dans la chair.
Zip… Tranchée.
Béante, vivante,
Ouvrable… Ré-ouvrable,
La fermeture.

Non, je ne veux pas qu’on t’ouvre encore.
Je ne veux plus d’intrus dans mon corps.
Je veux fermer, la fermer, je veux te fermer,
Te fermer pour toujours.

Peau neuve.
Gommer… le mal, la mort, le sang, l’éclair.
Toucher, lisser, caresser.
Oser te toucher.
Ne plus avoir peur.
Réparer.
Je veux te réparer.
Je veux me réparer.

Zip… fermée.
La fermeture.
Eclair.

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 09:39


Oui, ben fais gaffe parce que je te vois !
Si ! Je te vois… Là… oui, là !
M’en fout d’être en retard, je fais ça que je veux d’abord !
Voilà. Tu l’as voulu, tu l’as eu… Alors pouet, pouet, t’arrête de dire que j’ai mieux à faire qu’à répondre à tes appels-puzzles, et pis c’est tout !

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 07:12



Ne plus pouvoir
faire sans.

Faire sens

pour ne plus faire sang…

Comprendre.

 


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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 07:43


Il tond, mon chat !

Et toi ton chat, tond-il ?

Non ?

C’est ton tonton qui tond ?

Ha… Moi c’est mon chaton.

Si !

Et c’est pas ton tonton qui tond,

Qui va venir me dire que mon chaton tond pas.

Parce que... Je peux te le dire sur tous les tons :

Mon chaton tond !

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 13:30
Si vous êtes dans la région de Montpellier et que vous avez un penchant pour l'Afrique, ne manquez pas le fabuleux voyage KOTEBA, proposé dans le cadre du festival "Le Printemps des Comédiens".


C'est parti !


De part et d'autres du sentier qui nous mène au premier campement se cachent... 

...quelques créatures insolites
et autres esprits de la forêts.

1ère campement : les Touareg du Mali avec le groupe Tilwat-Astor


Dans la culture de ces éleveurs nomades, la femme tient une grande place, elles est le pilier de la société, le socle de la vie nomade...

Elle élève et éduque les enfants, elle décide, elle gère, elle est très respectée... On dit même qu'elle est "le pantalon de l'homme".


Tarissa, chanteuse percussionniste, fonde en 1996 le groupe TILWAT, qui signifie "la joie".
3 femmes chantent la paix, le combat contre les difficultés de la vie, les bienfaits de l'éducation pour les enfants : "si le monde est un trône, il est réchauffé par le garçon et rafraîchi par la fille.
Si l'un manque, c'est le déséquilibre".

Et puis Les Peuls Wodaabe du Niger



Les artistes du groupe Aourinde sont tous natifs du désert autour d'Abalak et de Tchintabaraden.
Ces artistes nomades Wodaabe sont issus, pour la plupart, de familles très modestes au sein de groupements d'éleveurs.


Leurs chants glorifient  la beauté,  ils se considèrent comme le plus beau peuple du monde.
Trois sortes de danses illustrent les chants :
Yaake, la danse du maquillage.
Guéréwol qui signifie guerre de beauté.
Roumi qui est un chant rituel dansé.


Leur fierté en tant qu'artiste est de savoir garder l'authenticité et l'originalité de la culture traditionnelle. Leur représentation permettent à leur famille de bénéficier des retombées financières et économiques de leur art.

Et puis retour au Mali (c'est magique les voyages)
Les Dogons nous attendent


Au Sud du Mali, dans la boucle du Niger, 250000 Dogons se sont installés au cours du XVe siècle. La mythologie Dogon est si complexe qu'on raconte qu'il faut une semaine à un Griot pour la réciter tout entière.



Les Dogons ne connaissent pas l'écriture, toute leur transmission est orale.



Le Sigi est la grande et célébrissime fête Dogon. Selon certains, ces fêtes ont lieu tous les 60 ans avant que le savoir ne s'éteigne.



Arrivent ensuite les danseurs "Segudji"

Le Segudji (qui signifie artiste) est une fête Peul très populaire dans la région de Mopti et célèbre le retour des jeunes bergers au village. Pendant cette fête annuelle, les jeunes bergers se livrent à des danses tout en jouant des calebasses, objet domestique utilisé en permanence par les peuls. Ils la frappent de leurs mains parées de bagues. Ces danses et ces chants sont dédiés aux bêtes et célèbrent essentiellement l'amour.




Et les acrobates de Kati-Faladie

Dans le village de Katie-Faladie, au nord de Bamako (Mali) les danseurs acrobates de "Tieblentie" excécutent au rythme du Balafon des prouesses acrobatiques rares.


Le secret et sa préservation étant l'une des particularités de la culture Malienne, certains savoirs ne se glissent qu'aux oreilles des initiés.




Cette cérémonie repose sur l'isolement d'un groupe d'hommes ou d'enfants dans un bois sacré pendant quelques jours avec la sortie du fétiche correspondant au rituel initiatique.


Dernière ligne droite en direction du Sénégal :

Le "SIMB" ou jeu du faux lion



Le Simb (en Wolof : jeu du faux lion) est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise et dans toutes les régions lors de la fête de l'indépendance, la fête de la jeunesse...
Les griots racontent que le Simb a toujours été une arme politique face au pouvoir, surtout au moment de la colonisation, quand les colons interdisaient toute manifestation publique, ils recrutaient des informateurs parmi les indigènes pour réprimer tout risque de rébellion. On raconte que, ne pouvant plus supporter la trahison de leurs congénères, la résistance s'organise, ils inventent un jeu public à la mascotte de leur animal totem : le lion.

Au cours de ces fêtes très populaires, de véritables politiques de résistance sociale étaient tramées. En charge aux sages qui en décodaient le sens de le diffuser discrètement.


Le village qui aura présenté la plus belle danse gagnera la calebasse d'or... symbole de paix sur la terre.



Et enfin...
Encore le Mali avec les marionnettes de Yaya Coulibaly


le théâtre de marionnettes est une tradition ancestrale et sociale au Mali.


Deux sortes de marionnettes : les Sogow, marionnettes animales...


et les Manin, marionnettes à formes humaines.


Ainsi se termine ce voyage...
Retour à la vie en repassant par la forêt bien sûr...
(Alors lui... c'est mon chouchou...)
Lui... il me fait peur!!!

Alors là...


Il m'interroge du regard...
et j'ai dû être claire car j'ai eu ce que je voulais.
Moi aussi je sais parler avec les yeux hein...


Houhou!!!! reviens!!!! c'est fini!!!!

Je suis amoureuse d'une terre sauvage, un sorcier Vaudou m'a peint le visage... AFRICA!!!!!

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 17:33

Mon corps sait.
Il sait tout ce que tous ignorent…
Tous ? Non. D’autres savent mais ne disent pas.
Pourquoi ?
Parce qu’ils ne savent pas dire, ils ne peuvent pas.
Mon corps dit.
Il parle de ses innombrables bouches cachées,
Parfois il chuchote, parfois il hurle.
Mais les autres n’entendent pas.
Pourquoi ?
Parce qu’ils ne savent pas entendre, ils ne peuvent pas.
Et moi…
Moi je le sens, je l’entends, je l’écoute et je le dis.
Je le dis pour qu’il se taise…
Qu’il se taise !

Pastel de Sabine Germanier

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 00:47

Jean-Claude César, Conteur Montpelliérain,  friand de Haïku, gardien de bazar et ami de mon amie, me propose une semaine de partage...
Un dire et une terre par jour.
ici


Merci.
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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 00:01

Un jour Béatrice m’a dit qu’elle souhaitait me présenter un ami. J’ai dit oui, je dis toujours oui à Béa. Et l’ami c’était toi. La rencontre a été magnifique, j’avais le trac parce que je venais pour te raconter une histoire en public… Je t’ai raconté cette légende indienne, l’histoire de ce jeune homme qui vivait dans un arbre et qui devient oiseau, tu te souviens ? Oui tu te souviens. Quand j’ai entendu le bruissement de tes feuilles au moment où le jeune homme de mon histoire s’envole, j’ai su que tu m’écoutais, qu’est ce que j’ai aimé chanter ce chant indien, les yeux fermés et les bras tendus sous ton feuillage, qu’est-ce que c’était fort ! Je n’ai pas osé te toucher ce jour-là, tu m’impressionnais. Et puis je n'ai pensé qu'à toi et le lendemain il a fallu que je revienne et que je te présente et puis aux enfants aussi, ils étaient émerveillés, là j’ai pu te toucher, te regarder, te sentir. Et puis les saisons ont passé… et puis je suis revenue seule un jour où j’étais fatiguée et où j’avais besoin de ton énergie avant de jouer. Quand je t’ai vu ce jour-là dans le froid de l’hiver, je t’ai senti fragile… je me suis trouvée égoïste de venir me regonfler à toi comme ça…Je t’ai enlacé et puis c’est moi qui t’ai donné un peu d’énergie, je sais le faire, j’ai appris tu sais je suis un peu sorcière et puis Béa m’avait dit que tu en aurais besoin parce que l’hiver était rude, elle avait raison. J’ai parlé de toi, j’ai montré tes photos à mes amis, ils ont eu envie de te connaitre, tu sais que je suis convaincante quand j'aime… et là autour de toi s’est tissée une possible rencontre amicale… on était que 2 cette fois mais c’était bien. On s’est racontée, tu as tout écouté en silence. Et puis on t’a fait des câlins, je t’ai demandé en secret comment tu fais pour tenir debout parce que moi je tiens couchée… je t’ai demandé… Je reviendrai... Oui je reviendrai.



















































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