Les champignons sortent de terre. Il faut leur chanter des chansons et répandre de l'ail et du persil, ils n'y résistent pas. C'est la fête des Mûres et des Murailles. On se costume, on boit de la pétillonnade nouvelle. On rit.
Essayage des gants, des bonnets, des gouttes au nez, des chaussettes tout terrain, graissage des luges. Tester l'éternuement discret et le grossier plein la figure. Bien vérifier la qualité des rhumes avant usage.
Les océans n'ont jamais été aussi pleins d'eau. Le Grossoleille se couche tous les soirs en enfilant un pyjama différent. Et la Plune lui joue une berceuse à la clairedeluniette en ébène et en ivoire. Réserver deux mois à l'avance.
Fête du premier feu de cheminée. On choisit un bois parfumé et crépitant que l'on allume avec des aloufimettes brodées. On fera les crêpkroch' qui se collent au-dessus du feu et se détachent quand elles sont cuites.
C'est l'automne bien commencé et la quarantième mermaine est la mermaine des couleurs. Sur les arbres les feuilles jaunissent, rougissent, bleuissent, se couleurissent de toutes les façons. On y suspendra les vêtements que l'on veut teindre.
On ramasse les marrons, les châtaignes, les poires d'hiver, les pommes d'arbres et les pommes de terre, les cramasouilles, les pichenettes, la rhubarbe géante, les prunes dures, les olives Hardy, les noisettes.
Jovembre est jovial. On fait briller les joues rouges et scintiller les lèvres. Les plaisanteries courent d'une bouche à l'autre et les rires font des pirouettes dans l'air frais. A la cuisine, les tristes sires cirent les tomates.
La fin de l'année approche des cadeaux pleins les poches. On décorera les Grands réveils Tictacblouffants de clochettes, on cuira les gâteaux fourrés, on boira de la pétillonnade estiolitée et on s'embrassera.
Pendant la quarante-neuvième mermaine, il y a un jour où tout le monde se trompe. Les calculs sont faux, il fait jour la nuit, le Grossoleille est froid, l'eau est dure, les erreurs sont justes, il pleut sous les parapluies, les imbéciles ont raison....
Durant la quarante-septième mermaine, on jouera à la bataille de poules de neige. C'est une coutume qui nous vient des Vré-Ouroulboulouks. Les poules blanches sont les plus rapides, les jaunes les plus lourdes, les bleues les plus pointues.
En Jézembre, t'as de belles jambes. Les dernières montagnes s'endorment et se couvrent de neige. On choisira des neiges éternelles pour les montagnes les plus hautes, et de la neige de tous les jours pour les autres.
Si tu m'avais vraiment regardée, tu aurais vu... Tu aurais vu ce que voient mes yeux. Si tu m'avais vraiment touchée, tu aurais senti... Tu aurais senti ce que sentent mes mains, Si tu m'avais vraiment écoutée, tu aurais entendu... Tu aurais entendu tout...
C'est la folle mermaine. Elle se place où elle veut dans l'année (tous les Ouroulbouloucks savent ça). On fait les voeux qu'on veut comme on veut quand on veut et, si elle veut, la Folle Mermaine les réalise.
C'est grave docteur? Je ne les compte plus. Voilà le petit dernier! (rien de neuf mais il manquait!) POC (je sais, la plupart des souris font CLIC mais la mienne, elle fait POC)
Week-end percutant : ici
Ecrire pour résister, Résister à l'anéantissement du temps, Ecrire pour tenir debout, Fasse à l'assaut du vide. Ecrire pour ne pas que l'étau se referme, Pour ne pas finir en bouillie. Ecrire pour mettre au dehors, La pourriture du dedans. Ecrire comme...
"Le plus beau des cadeaux que quelqu'un puisse vous faire n'est pas de vous aimer, mais de vous apprendre à vous aimer". Jacques Salomé
Lors de la vingt-septième mermaine, il arrive que les orages d'été éclatent de rire. C'est normal. Parfois le ciel lui-même rit. C'est un phénomène si rare qu'il se produit très peu souvent. Se munir de chapeaux de toile cirée et de bulettes de Gross...
Le Grossoleille range ses habits d'été dans son coffre à habits d'été. Il sort ses habits d'automne de son coffre à habits d'automne, les essaie devant son miroir Kirentoubo, sourit et leur donne leur premier petit déjeuner.
Le Grossoleille range ses habits d'automne dans son coffre à habits d'automne. Il sort ses habits d'hiver, les essaie tous devant son miroir, sourit et leur donne leur premier petit déjeuner.
Comme le Dire est parti... Vive la terre. Photos toujours Lib