21 septembre 2006
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Quand elle avait vu son ventre rondir elle avait d’abord eu un peu peur d’être nulle et puis elle avait ri, elle s’était trouvée belle et mûre à point. Elle blablatait en secret à ce minus qui avait choisi ce creux-là et pas un autre pour pousser. Pendant toute sa couvmame elle avait racontiné, chantobercé, massouillé… et au-dedans ça répondait câlin. Et puis un jour le minus, pressé de voir la frimousse de la voix berçante, il a montré le bout de son nez et puis le reste aussi… mais… OUPS ! il s’était trompé de rendévou, c’était beaucoup trop tôt, il était encore vraiment trop minus… et RE-OUPS ! le minus, c’était une Minette : Hoooo !!!! Après avoir fait l’appel des orteils et compté tous les doigts, Mam expliqua à la Minette, dans un câlin d’oreille, qu’il fallait qu’elle accepte la couvplastoc pour finir de pousser. Pendant que Mam dansait la danse mouillée du vide arraché, la Minette mangeait de la soupe de tuyaux lait-laids. Et puis un jour et plein d’autres elles se sont retrouvées, et puis un jour et plein d’autres elles ont blablaté, racontiné, chanto-massouillé tout doux mais surtout elles ont inventé des rires et des mots aussi. Mais quand c’était noir, Mam ne disait pas que c’était rose, elle n’aimait pas le rose ni les déguisements-mensonges. La Minette est devenue grande presque comme Mam avec tout pareil sur le corps, Mam s’est sentie un peu copiée et un peu vieillissante mais tellement chancefière ! Il faut dire que la Minette avait une voix musiquante, elle avait appris à la faire vibrossonner partout et tout le temps, tellement partout et tout le temps que certains ont laissé pousser leurs oreilles pour l’écouter : c’était beau ! Des petits grands musicos sont venus bruitter avec elle, c’était sonnant pour les oreilles et boumtapant pour le cœur. Le cœur de Mam a tellement boumtapé qu’elle décida d’offrir à la Minette une vraie robe de grande chantonnante, même si elle devait raconter 3 kilos d’histoires pour y arriver. Quand elle vit la Minette dans sa robe, elle vit une vraie grande, la robe n’était pas un déguisement-mensonge… le temps lui avait fait une sacrée blague de vroumfoncer comme un fou sans lui demander la permission. Peut-être qu’elle avait trop fait la marmotte et qu’il en avait profité pour accélérer la grandissure, elle n’en revenait pas ! Mais comme elle aimait rire et qu’elle aimait les blagues… elle rit ! Elle rit pour ne pas pleurer et en même temps elle pleura ! Elle pleura pour ne pas rire !!! OUPS !