Les armes

Je dépose les armes,

Là à terre je les pose.

Tu peux les prendre si tu veux,

Moi je n’en veux plus. J’arrête…

Et à mains nues encore moins,

Mes mains ne sont pas faites pour ça.

Au début, j’ai fait celle qui n’avait pas compris.

J’ai voulu croire qu’on pouvait avancer sans livrer bataille,

Je me suis trompée.

Mais tant pis je ne suis vraiment pas une guerrière.

Je ne sais pas le faire et puis je suis trop fatiguée. Tant pis.

Je dépose les armes.

A terre.

Comments

[Ptitni]

Aujourd'hui comme toi, j'ai envie de tout poser et je ne sais meme pas pourquoi. POurquoi est ce que cela me prend en traitre alorq qu'hier allait si bien et que je me sentais si léger? Je crois que je sais. Je partais sur le chantier comme tous les mercredi à Aulnay en banlieue parisienne, et puis la radio du taxi a passé une chanson que nous ecoutions à la maison et qu'adorait mon père. Je me suis retrouvé tout petit au fond du taxi avec l'envie de m'arrêter là. Ne plus bouger. Juste écouter, c'est tout. Et lorsque tout cela revient, mais tu le sais, alors oui je ne veux plus me battre.

[Gaïa]

Hum se battre... il parait que la vie est un combat. Je ne dois pas vivre alors, parce que moi les combats....
Oui je comprends tout à fait ce que tu me racontes là... (j'ai pas répondu parce que j'étais out mais j'avais lu). Quand nos vieux fantômes viennent nous cueillir comme ça, au moment où on s'y
attend le moins, c'est dégueulasse : sentiment d'injustice... Mais c'est joli quelque part cette sensation de vouloir figer le temps, ne plus bouger ne plus rien faire : surtout pas FAIRE parce que
quand on est dans le FAIRE on oublie l'ETRE!

[Oliv+Kronsilds]

Difficile que de vivre sans livrer bataille.Il faut prendre alors la voie du juste milieu, peut être.

[Gaïa]

Le juste millieu... Je sais pas ce que c'est. J'essaie!