Le jyvéjyvépa était dans son dedans depuis des jours et des jours… Sa tête voulait mais son corps non… et vice et versa… ou l’inverse… Scotchée par la pétrifitude. Tellement fort que ça contaminait les trains.
Tricotête et corcri était rarement d’accord, c’était pour ça que ça faisait si mal. Tellement mal que la bouche s’étouffait en nez bouché de la jambe électrique en dos.
Il fallait y aller, elle le savait. Ce qu’il faudrait qu’elle arrive à faire c’était lui rendre tout le noir qu’il avait mis dans son dos, elle aurait voulu le lui vomir dessus là comme ça : beurk !!! une grosse patouille déguecollante l’aurait recouvert, ça l’aurait transformé en statue noirgerbée ! Et puis lui dessous, il aurait eu mal, elle aurait bien aimé qu’il ait mal, mal dans sa chairâme pour qu’il se souvienne jusqu’à la fin des fins, pour qu’il comprenne qu’il n’avait rien de plus que les autres, qu’il était pareil de partout, du dehors et du dedans même si elle, elle pensait qu’elle était plus belle que lui du dedans.
Oui c’est pour ça qu’elle avait peur d’y aller, parce qu’elle n’aimait pas se battre et parce qu’elle savait qu’elle était beaucoup trop bien élevée pour le statufier tout noir. Le pire serait qu’il arrive encore à la salir. Elle tomberait encore au fond du trou de la détestruire et ça elle ne voulait plus ! Il faudrait juste qu’elle arrive à pardonner. Pas pardonner à lui non, pardonner à elle de ne pas avoir le courage de rendre.
Et puis voilà, elle ira et elle verra bien ce qui se passera, mais elle n’ira pas seule parce que c’est trop dur. Elle ira avec tous ses boucliers invisibles, comme la guerrière de l’avant, et puis surtout le sabre de la magicienne. Elle prendra son armure miroir aussi et toute la lumière de tous ses amours. Tous, plus le carburant réparis et ça c’est pas du rien !