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Il Était Une Fois

  • : Dire et Terre
  • : Conte, Ecriture, Sculpture... passionnément.
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Comme l'a dit Françoise Dolto : "Tout est langage".
 Ici c'est mon langage artistique que j'ai envie de partager avec vous.
Mon dire et ma terre. Dire mes mots, mes émois et moi...

Il Y A Des Mois

20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 20:21

Dans ma bulle il paraît que je suis protégé

De toutes les bactéries car tout ce que je respire est filtré

Mais ça me protège pas de la bêtise des parents de mes camarades

Qui les empêchent de me voir de peur qu'ils ne tombent malades.

Mais quand je sortirai, quand je retournerai en classe,

Bah moi je rirai plus. Je rirai même à leur place !

Et eux ils pleureront car pour me venger d'eux

J'éclaterai des grosses bulles de savon pour leur piquer les yeux.

Dans ma bulle il n'y a plus de parasite,

Ni la grosse voix de papa qui me gronde puis qui hésite.

Je m'envole et je vois tout autrement

Au-dessus des médicaments qui veulent me clouer au sol.

Dans ma bulle je suis en liberté, y'a plus de microbe,

Ni le regard doux de maman ni le parfum de sa robe.

Mais j'asphyxie sans ses baisers de miel,

Quand d'autres attendent le 7ème ciel

Moi je visite des galaxies.

Dans ma bulle.

Ca me brûle cette envie de m'amuser,

De courir avec les autres dans la cour de récré.

Je voudrais pousser des pneus et puis m'écorcher les genoux,

Jouer à cache-cache avec l'instit jusqu'à le rendre fou,

Me battre pour des billes ou un calot géant.

Là c'est vraiment pas de pot parce que je suis caché dedans.

Et avec les petites filles, j'aurais un drôle de jeu

Faire des bulles de chewing gum et leur coller dans les cheveux.

Dans ma bulle il n'y a plus de parasite

Ni la grosse voix de papa qui me gronde puis qui hésite.

Je m'envole et je vois tout autrement

Au-dessus des médicaments qui veulent me clouer au sol.

Dans ma bulle je suis en liberté, y'a plus de microbe,

Ni le regard doux de maman ni le parfum de sa robe.

Mais j'asphyxie sans ses baisers de miel,

Quand d'autres attendent le 7ème ciel

Moi je visite des galaxies.

Un jour je sortirai. J'aurai des rêves plein la tête.

Des rêves pétillants comme des bulles dans les canettes.

Je me laisserai emporter par le vent

Je soignerai mon sang et puis je guérirai.

De mes éclats de rire je briserai ces murs,

Le silence, les murmures qui m'empêchent de fuir

Alors, bande d'incrédules, vous qui avez encore la chance

De vivre sans pénitence, sortez donc de votre bulle !

 

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17 octobre 2006 2 17 /10 /octobre /2006 22:58
Groupe : Syrano - Album : "Musiques de chambre" 

Monsieur Neige fond d’amour pour une jolie dame

Mais elle reste de glace

Sortilège ! Il ne peut lui avouer sa flamme

Car quand ils sont en face

Tout s’allège. Sa poitrine brûle et son cœur a chaud.

Il est tellement timide

Qu’il abrège, ne pouvant plus prononcer un mot

Et devenant liquide.

Monsieur Neige est maladroit et sa cour insistante.

Durant tout l’hiver

La belle ne le voit pas. Elle est froide et distante.

Il ne peut rien y faire.

Mainte fois il tente de l’approcher

Mais la peur le tiraille et lui noue les entrailles.

Il part et reste muet.

Vite passe décembre et l’arrivée du printemps se fait désormais pressante

Notre ami doit se décider la chose est évidente.

Oser pour éviter les cendres. Oui mais voilà il se laisse submerger.

Et quand il la voit son ventre est un épicentre.

Sa présence est embêtante tant sa gêne est oppressante.

Il bafouille puis se trompe, se paume et ses paumes se trempent.

Sur son front gouttent les perles d’une souffrance lancinante,

Une terreur tellement silencieuse qu’elle en devient stridente.

Monsieur Neige fond d’amour pour une jolie dame

Mais elle reste de glace

Sortilège ! Il ne peut lui avouer sa flamme

Car quand ils sont en face

Tout s’allège. Sa poitrine brûle et son cœur a chaud.

Il est tellement timide

Qu’il abrège, ne pouvant plus prononcer un mot

Et devenant liquide.

Monsieur Neige, le dernier jour de l’hiver, prend son courage par la main,

L’emmène chez la belle même s’il se sent bouillir.

Même si c’est un enfer, il préfère tout lui dire enfin.

Plutôt que vivre sans elle et ben, il préfère mourir !

Il se plante devant sa porte, chuchote, parle, crie, hurle

Qu’il l’aime tant que son âme en brûle et qu’il faut qu’elle sorte.

Elle ouvre et d’une voix fébrile lui avoue que depuis le premier jour

Elle brûle du même amour et qu’elle redoute les redoux d’avril.

Leur flamme grandit, la passion les consume tant qu’ils se mettent à fondre.

Quel délicieux incendie ! « Il n’y a plus rien à craindre ma douce ! »

Ils fuient le soleil et sa torpeur,

Se réchauffent le corps et le cœur, il s’évaporent.

Ils s’envolent et se mêlent dans un nuage blanc. Après quelques instants,

Des milliers de flocons flottent légèrement dans l’air. Il neige comme des cristaux,

Des cristaux d’amour. C’est beau.

C’est beau ! Bon Dieu que c’est beau l’amour ! C’est beau.

http://www.syrano.net/streaming.html

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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 14:51
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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 19:55

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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 22:23

 [Refrain:]
T'en fais, pas mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleure pas.
T'oublieras, mon p'tit loup,
Ne pleur' pas.

Je t'amèn'rai sécher tes larmes
Au vent des quat' points cardinaux,
Respirer la violett' à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon'
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn'nt
Le ventre avec des fleurs coupées.

[Refrain]

Allons voir la terre d'Abraham.
C'est encore plus beau qu'on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût'ra les harengs crus
Et on boira du vin d'Moselle.
J'te racont'rai l'succès qu'j'ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.

[Refrain]

Je t'amèn'rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul's
Qui chant'nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d'Marcel Aymé,
Ceux de Rab'lais ou d'Léautaud,
Je suis sûr qu'tu vas les aimer.

[Refrain]

J't'apprendrai, à la Jamaïque
La pêche' de nuit au lamparo
Et j't'emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d'la Sixtine.
On s'ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.

[Refrain]

Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu'y a un hiver.
On en a des chos's à voir
Jusqu'à la Louisiane en fait
Où y a des typ's qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett'.

T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
Oublie-les, les p'tits cons
Qui t'ont fait ça.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
J't'en supplie, mon p'tit loup,
Ne pleure pas.

Pierre Perret

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19 août 2006 6 19 /08 /août /2006 19:27

Le monde appartient à ceux qui rêvent trop.

Grand corps malade
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17 juillet 2006 1 17 /07 /juillet /2006 21:50

J’ai constaté que la douleur était une bonne source d’inspiration
Et que les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction

La colère et la galère sont des sentiments productifs
Qui donnent des thèmes puissants, quoi qu’un peu trop répétitifs
A croire qu’il est plus facile de livrer nos peines et nos cris
Et qu’en un battement de cils un texte triste est écrit
On se laisse aller sur le papier et on emploie trop de métaphores
Pourtant je t’ai déjà dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts
C’est pour ça qu’aujourd’hui j’ai décidé de changer de thème
D’embrasser le premier connard venu pour lui dire je t’aime
Des lyrics pleins de vie avec des rimes pleines d’envie
Je vois, je veux, je vis, je vais, je viens, je suis ravi
C’est peut-être une texte trop candide mais il est plein de sincérité
Je l’ai écrit avec une copine, elle s’appelle Sérénité
Toi tu dis que la vie est dure et au fond de moi je pense pareil
Mais je garde les idées pures et je dors sur mes 2 oreilles

Evidemment on marche sur un fil, chaque destin est bancal
Et l’existence est fragile comme une vertèbre cervicale
On t’a pas vraiment menti, c’est vrai que parfois tu vas saigner
Mais dans chaque putain de vie, y’a tellement de choses à gagner
J’aime entendre, raconter, j’aime montrer et j’aime voir
J’aime apprendre, partager, tant qu’y a de l’échange y’a de l’espoir
J’aime les gens, j’aime le vent, c’est comme ça je joue pas un rôle
J’ai envie, j’ai chaud, j’ai soif, j’ai hâte, j’ai faim et j’ai la gaule
J’espère que tu me suis, dans ce que je dis y’a rien de tendancieux
Quand je ferme les yeux, c’est pour mieux ouvrir les cieux
C’est pas une religion, c’est juste un état d’esprit
Y’a tellement de choses à faire et ça maintenant je l’ai compris
Chaque petit moment banal, je suis capable d’en profiter
Dans la vie j’ai tellement de kifs que je pourrai pas tous les citer
Moi en été je me sens vivre, mais en hiver c’est pareil
J’ai tout le temps l’œil du tigre, et je dors sur mes 2 oreilles

C’est pas moi le plus chanceux mais je me sens pas le plus à plaindre
Et j’ai compris les règles du jeu, ma vie c’est moi qui vais la peindre
Alors je vais y mettre le feu en ajoutant plein de couleurs
Moi quand je regarde par la fenêtre je vois que le béton est en fleur
J’ai envie d’être au cœur de la ville et envie d’être au bord de la mer
De voir le delta du Nil et j’ai envie d’embrasser ma mère
J’ai envie d’être avec les miens et j’ai envie de faire des rencontres
J’ai les moyens de me sentir bien et ça maintenant je m’en rends compte
Je voulais pas écrire un texte « petite maison dans la prairie »
Mais j’étais de bonne humeur et même mon stylo m’a souri
Et puis je me suis demandé si j’avais le droit de pas être rebelle
D’écrire un texte de slam pour affirmer que la vie est belle
Si tu me chambres je m’en bats les reins, parfois je me sens inattaquable
Parce que je suis vraiment serein et je suis pas prêt de péter
La vie c’est gratuit je vais me resservir et ce sera toujours pareil
Moi je me couche avec le sourire et je dors sur mes 2 oreilles
 

 (© Grand Corps Malade, 2005)

http://www.grandcorpsmalade.com/accueil.htm

 

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:42

J'te donne la plume pour qu'tu dessines
la plus belle ville que t'aies connue
le plus bel hymne que t'aies voulu
j'te donne la plume
moi j'en veux plus
j'te donne la plume pour savoir vivre
parler, écrire et danser
pour rester ivre, bien éveillé
j'te donne la plume et mes conneries,
garde-les
j'te donne la plume pour que t'inscrives
perpétuellement la vie à construire
ce mouvement si dur
j'te donne la plume
moi j'en veux plus
voilà une heure
que je t'attends
voilà mon cœur prudence en sortant
compter les heures
depuis longtemps
est revenu mon cœur
déposé en sortant.

Paroles: Gaëtan Roussel. Musique: Louise Attaque   2000  "Pas comme les autres"

 Bye bye petite Lilly

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 10:52

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe

Il a des binocles un vieux costumes gris

Il fume un petit ninas il est assis

Et il vous appelle quand on passe

Ou simplement il vous fait signe

Il ne faut pas le regarder

Il ne faut pas l'écouter

Il faut passer

Faire comme si on ne le voyait pas

Comme si on ne l'entendait pas

Il faut passer presser le pas

Si vous le regardez

Si vous l'écoutez

Il vous fait signe et rien ni personne

Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui

Alors il vous regarde et sourit

Et vous souffrez atrocement

Et l'homme continue de sourire

Et vous souriez du même sourire

Exactement

Plus vous souriez plus vous souffrez

Atrocement

Plus vous souffrez plus vous souriez

Irrémédiablement

Et vous restez là

Assis figé

Souriant sur le banc

Des enfants jouent tout près de vous

Des passants passent

Tranquillement

Des oiseaux s'envolent

Quittant un arbre

Pour un autre

Et vous restez là

Sur le banc

Et vous savez vous savez

Que jamais plus vous ne jouerez

Comme ces enfants

Vous savez que jamais plus vous ne passerez

Tranquillement

Comme ces passants

Que jamais plus vous ne vous envolerez

Quittant un arbre pour un autre

Comme ces oiseaux.

Jacques Prévert                    

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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 11:16

Coup de coeur pour ce bouquin, pour ce pavé qui se dévore. Lisez-le, buvez-le, sirotez-le et quand vous l'aurez fini... recommancez-le. Ce livre est un bonheur, il devrait être remboursé par la sécu. Une amie me l'a prêté, je l'ai offert 2 fois (dont une où une erreur d'adresse l'a envoyé dans la nature : chouette, il sera passé entre plein de mains, est-il finalement passé entre les tiennes ma minette ?). Ensuite, je l'ai acheté juste pour le bonheur de le prêter.

Il nous rappelle que l'amour ça n'est pas seulement avoir le même sang ou être amoureux, tant de gens l'gnore... les pauvres ! 

 

  Livre - Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda
 

 

ENSEMBLE, C'EST TOUT
DE ANNA GAVALDA
CATEGORIE : LITTÉRATURE FRANÇAISE XXÈ

Date de publication : 17/3/2004
Editeur : Le Dilettante
Pages : 608
Prix du livre : 22 Euros
Commander avec -5% de remise


LA NOTE EVENE :


 En savoir plus sur ENSEMBLE, C'EST TOUT avec Yahoo Search
- extait -
«Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences...» 



RÉSUMÉ DU LIVRE

Une année à Paris. Une rencontre improbable, les frictions, la tendresse, l'amitié, les coups de gueule, les réconciliations... de quatre personnes vivant sous un même toit, celui d'un immense appartement haussmannien aussi vide et désolé que leur vie respective. Quatre personnes qui n'avaient rien en commun et qui n'auraient jamais dû s'entendre, jamais dû se comprendre. Un aristocrate bègue, une jeune femme pas plus lourde qu'un moineau, une vieille mémé têtue et un cuisinier grossier. Tous sont pleins de bleus, pleins de trous et de bosses et tous ont un coeur gros comme ça (non, plus gros encore ! )...
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